PMA et activités extra-professionnelles
Le plus compliqué pour moi dans ce parcours de PMA, ce n'est pas la partie médicale de la chose.
Les injections, les échographies endovaginales, tous ces "petits" désagréments, je m'en accommode. Pas de gaieté de coeur, mais maintenant que j'ai mis un pied dedans, bon, soit.
Non, ce qui me pèse c'est de ne parvenir que difficilement à concilier ma vie d'avant avec ma vie d'aujourd'hui.
Qui fait de moi une preneuse de rendez-vous au dernier moment, une poseuse de congés au débotté, une passeuse de coup de fil perso à toute heure, et surtout une bénévole d'association plus trop fiable, une participante au cours de gym chinoise pas très assidue.
Parce qu'entre la réunion bi-mensuelle à l'assoc' et une écho de contrôle chez le Spécialiste, pas d'hésitation, je sèche la réunion.
Parce que quelques jours après une IAC, j'hésite franchement à aller faire mon heure et demie de mouvements. Même si au moment de me réinscrire à la rentrée j'ai pris l'option "cours à l'année", plutôt que" carte de 10 cours" dont les tarifs sont prohibitifs.
Parce que je ne sais pas quoi dire pour justifier ces absences, ces défaillances (plus dans l'assoc' qu'à la gym, mais quand même). Parce que les autres membres de l'assoc' sont devenus des amis, mais pas de ceux à qui je veux dire ces moments difficiles que l'on traverse...
Et je ne parle même pas des engagements que je ne peux pas tenir au dernier moment parce que je suis coincée dans la salle d'attente du Spécialiste, de l'échographe, à attendre, ainsi que l'évoquait Bellebretagne dans un récent article.